Immigration, conditions d’accueil des réfugiés
En Italie, 350 000 à 400 000 étrangers (voire moins) en situation irrégulière devraient sortir de la clandestinité pour des raisons économiques au cours des prochaines semaines. La mesure entrerait en vigueur en même temps que la loi si décriée sur la sécurité qui durcit les conditions de séjour. Cette régularisation démontre leur utilité indispensable des sans-papiers. C’est de 350 000 à 400 000 domestiques et gardes-malades d’origine extracommunautaire qui devraient bénéficier de la régularisation «sélective» adoptée par la Chambre des députés. Le gouvernement évite de parler d’une «amnistie» au caractère général qui tomberait sous le coup du pacte européen sur l’immigration et le droit d’asile adopté l’an dernier sous la présidence française pour discipliner les flux migratoires dans l’Union. L’initiative n’est pas comparable à la première amnistie décidée en 2002 par le deuxième gouvernement de Silvio Berlusconi juste avant l’entrée en vigueur de la première législation restrictive sur l’immigration, la loi Fini/Bossi. Près d’un million de clandestins en avaient profité.
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