Liberté d’expression : elle s’invite au sommet du 17 sept. des dirigeants de l’UE pour préparer le G20

Thème droit fondamenataux, sous thème liberté d’expression

Trois organisations internationales de journalistes veulent dénoncer les tentatives du chef du gouvernement italien Silvio Berlusconi de museler l’information lors d’une action symbolique jeudi pendant le sommet des dirigeants de l’UE à Bruxelles.


Reporters sans Frontières, la Fédération européenne des journalistes (FEJ), le groupe européen de la Fédération internationale des journalistes et l’Association de la presse internationale de Bruxelles (API) ont invité les journalistes accrédités pour ce sommet à afficher sur leur veste un autocollant avec le texte de l’article 11 de la Charte des droits fondamentaux de l’Union européenne concernant la liberté d’expression.

« Pour la première fois dans l’histoire de l’UE, un chef de gouvernement, l’Italien Silvio Berlusconi, a lancé une virulente offensive contre la liberté de la presse, en portant plainte ou en menaçant d’actions légales différents journaux italiens et européens: La Repubblica, l’Unita, El Pais, le Nouvel Observateur », s’insurgent ces organisations dans un communiqué commun.

« M. Berlusconi n’a pas hésité à utiliser son pouvoir politique et économique pour tenter de museler l’information en Italie et dans l’Union européenne », dénoncent-elles. Elles rappellent que « le Président du Conseil italien s’en prend même à la Commission européenne, lui reprochant de s’immiscer dans les affaires nationales, et menace de bloquer le Conseil européen, voire de demander la démission des commissaires qui ne contrôleraient pas leurs porte-parole ».

Le porte-parole de la Commission, Johannes Laitenberger, s’est refusé jeudi à tout commentaire. « La Commission a dit ce qu’elle avait à dire. Il n’y a rien à ajouter », a-t-il répondu. « Le président de la Commission José Manuel Barroso avait défendu son institution début septembre et avait répliqué, tout comme Jacques Barrot, à  M. Berlusconi pour ses attaques. (cf autres informations dans Nea say

Adeline Silva Pereira

Après avoir effectué la deuxième année du master Sécurité Globale analyste politique trilingue à l'Université de Bordeaux, j'effectue un stage au sein d'EU Logos afin de pouvoir mettre en pratique mes compétences d'analyste concernant l'actualité européenne sur la défense, la sécurité et plus largement la coopération judiciaire et policière.

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