Appel du vice président de la Commission européenne, Jacques Barrot, à aider le Maroc à lutter contre l’immigration clandestine.

Le Maroc doit être soutenu dans ses efforts qu’il déploie dans la surveillance de ses frontières et dans la lutte contre les réseaux de passeurs. Pour Jacques Barrot, le Maroc est aujourd’hui moins un pays émetteur de flux migratoire vers l’Europe qu’un pays de transit. Il se félicite que les jeunes cadres marocains ainsi que les élites préfèrent rester dans le Royaume et contribuer ainsi largement au développement de leur pays. Le vice-président a fait cette déclaration en marge de la signature, à Bruxelles, de 55 projets financés dans le cadre de l’Initiative conjointe des Nations Unies et de la Commission européenne pour la migration et le développement (ICMD).

Le Maroc vient en tête des pays qui ont bénéficié du financement en matière de développement local avec huit projets pour un montant global de 1,6 million d’euros, dans le cadre de l’Initiative conjointe des Nations unies et de la Commission européenne pour la Migration et le Développement (ICMD), a indiqué Giulia Lagana, du bureau du PNUD à Bruxelles. Les projets marocains ont été retenus parmi 527 en lice présentés par 16 pays devant bénéficier de ce programme triennal (2008-2011), qui a nécessité une enveloppe globale de 15 millions d’euros, a précisé à l’agence MAP, Lagana, en marge de la signature, mardi à Bruxelles, de 55 projets qui seront financés dans le cadre de cette initiative.
Le nombre des projets marocains retenus, montre que le Royaume est l’un des pays les plus actifs dans cet ambitieux programme, tant au niveau quantitatif que qualitatif, a-t-elle souligné, ajoutant que le nombre de projets financés par pays a été fixé à huit. Les projets éligibles portent sur quatre domaines thématiques, à savoir les transferts financiers des migrants, le renforcement des capacités des migrants, les communautés migrantes et les droits des migrants, a noté Lagana. Et de préciser que ces projets doivent être menés par deux associations dont une, au moins, est basée dans l’un des pays cibles de cette initiative et une autre dans l’un des 27 Etats membres de l’Union européenne.

Adeline Silva Pereira

Après avoir effectué la deuxième année du master Sécurité Globale analyste politique trilingue à l'Université de Bordeaux, j'effectue un stage au sein d'EU Logos afin de pouvoir mettre en pratique mes compétences d'analyste concernant l'actualité européenne sur la défense, la sécurité et plus largement la coopération judiciaire et policière.

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