Enfants disparus, Journée internationale : à nouveau un appel insistant de la Commission européenne pour que le numéro d’urgence 116 000 soit mis en service.

A nouveau, Nea say (EULOGOS) joint sa voix pour que soit mis en service par les Etats membres de l’Union européenne le numéro d’urgence 116 000 pour les appels liés aux disparitions d’enfants .

La disparition d’un enfant est une tragédie, un drame : d’où la création par la Commission du numéro d’urgence 116 000 qui permet de signaler la disparition d’un enfant et prodigue conseils et soutien aux familles, partout en Europe (cf. Nea  say) Une nouvelle fois, il faut constater que cette ligne n’est opérationnelle que dans 11 États membres, une situation difficile à accepter, une situation injustifiable. Les États membres doivent respecter leurs obligations légales, à savoir non seulement mettre en service, sans délai, la ligne d’urgence pour les appels liés aux disparitions d’enfants, mais également faire en sorte que les citoyens en aient connaissance.

L’UE a déjà adopté les règles pour que le numéro 116 000 soit réservé, partout sur son territoire, aux lignes d’urgence pour signaler la disparition d’un enfant et proposer aide et conseils aux familles. À l’heure actuelle, ces lignes d’urgence sont opérationnelles dans 11 États membres (Belgique, Danemark, Grèce, France, Hongrie, Italie, Pays‑Bas, Pologne, Portugal, Roumanie et Slovaquie). Depuis l’adoption, en novembre 2009, de la nouvelle réglementation de l’UE en matière de télécommunications, les États membres sont tenus de mettre tout en œuvre pour que le numéro d’appel 116 000 soit activé pour le 25 mai 2011 (cf. Nea say).La Commission soutient également la création de dispositifs transfrontaliers de signalement d’enfants, qui contribuent à la recherche des enfants enlevés en permettant aux citoyens de communiquer des informations en temps réel aux autorités concernées. Huit États membres ont mis en place de tels dispositifs (Pays‑Bas, Portugal, France, Luxembourg, Belgique, Grèce, Allemagne et Royaume-Uni).

C’est le  15 février 2007,  que la Commission a adopté une décision obligeant les États membres à réserver le 116 000 aux lignes d’urgence «enfants disparus» sur le territoire de l’UE et comme en témoigne rituellement Nea say  la Commission a invité à plusieurs reprises les États membres à mettre ce numéro en service le plus rapidement possible . En mars de cette année, la Commission a adopté deux propositions renfermant de nouvelles règles visant à accélérer la lutte contre les abus concernant des enfants, l’exploitation sexuelle des enfants et la pédopornographie. Ces nouvelles propositions garantiront une meilleure aide aux victimes et un durcissement des mesures à l’encontre des personnes qui se rendent coupables d’exploitation sexuelle d’enfants et de traite d’êtres humains.

Une obligation légale pour les Etats? Sans aucun doute, elle a même été renforcée. Dans le cadre de la réforme des télécommunications, adoptée en 2009 , et en particulier de l’article 27 bis de la directive «service universel», telle que modifiée, les États membres doivent veiller, au plus tard pour le 25 mai 2011, à ce que les citoyens aient accès à un service exploitant une ligne d’urgence pour signaler des cas de disparition d’enfants. Le numéro «116 000» doit être réservé à cette ligne d’urgence. Toujours selon cette directive, les États membres «veillent à ce que les citoyens soient correctement informés de l’existence et de l’utilisation des services fournis par l’intermédiaire de la série des numéros commençant par « 116 », notamment par des initiatives qui ciblent spécifiquement les personnes voyageant d’un État membre à l’autre».

Pour plus d’informations :  http://www.missingchildreneurope.eu/

Adeline Silva Pereira

Après avoir effectué la deuxième année du master Sécurité Globale analyste politique trilingue à l'Université de Bordeaux, j'effectue un stage au sein d'EU Logos afin de pouvoir mettre en pratique mes compétences d'analyste concernant l'actualité européenne sur la défense, la sécurité et plus largement la coopération judiciaire et policière.

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