Réfugiés climatiques : l’Afrique imagine une grande Muraille verte face au Sahara

L’Union africaine propose d’ériger un mur d’arbres pour contenir le Sahara avec l’aide de l’Union européenne. Le projet a été officiellement lancé en 2007, mais l’idée existe depuis des décennies. L’objectif est évident, empêcher la progression de la dégradation des sols et de la désertification dans 14 pays. Les représentants des pays participants se sont retrouvés à Dakar début mai.

Les principales critiques du projet touchent à l’approche unique alors que nus sommes confrontés à une énorme variétés de paysages, d’environnements, de cultures, de populations, tout au long d’une ligne qui unit la côte ouest à la côte est. Cette approche unique est-t-elle la meilleure solution à l’échelle du projet.

Le gigantesque problème de migrants climatiques est régulièrement évoqué dans les instances internationales sans pour autant lancer d’authentiques projets. La COP 21n’a pas faillé à cette fâcheuse tendance et après chaque rencontre l’urgence ne fait que s’accroître dramatiquement en l’absence de projets et malgré le fait que bon nombre d’experts font remarquer que les projets de développement permettront de s’attaquer aux origines de l’immigration.

En attendant les chiffres galopent : l’ONU estime que plus de 60 millions d’africains pourraient être contraints de quitter leur foyer dans les cinq années à venir ( c’est-à-dire demain matin) à cause de la désertification et du changement climatique . D’ici 2025, les deux tiers des terres arables du continent seraient perdus.

Peut-on imaginer projet qui permette mieux de renforcer la résistance des communautés locales et donner aux jeunes l’envie de rester ?

Pour en savoir plus :

 

 

Adeline Silva Pereira

Après avoir effectué la deuxième année du master Sécurité Globale analyste politique trilingue à l'Université de Bordeaux, j'effectue un stage au sein d'EU Logos afin de pouvoir mettre en pratique mes compétences d'analyste concernant l'actualité européenne sur la défense, la sécurité et plus largement la coopération judiciaire et policière.

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