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#Solidarity cities : la réponse locale à la crise des migrants

Environ 500 000 demandeurs d’asile ont transités par Athènes entre janvier 2014 et décembre 2015. Durant la même période, Vienne a accueilli 40 000 personnes, et Hambourg et Munich, 25 000 chacune sans compter toutes les autres villes Européennes. Le nombre de migrants qui arrivent en Europe est énorme et les villes ne sont bien souvent pas préparées à cela et n’ont pas d’autre choix que de se débrouiller toute seule.  Ce sont les ONG’s, les infrastructures locales et les organisations particulières qui prennent souvent le relais. Dans cette situation critique, il était plus que nécessaire de réagir et de donner une réponse concrète à ce problème et c’est dans cette optique que les « Solidarity Cities » sont nées.

Les « Solidarity cities » sont des villes européennes qui ont décidé de faire évoluer les choses en matière d’accueil des réfugiés. Concrètement, avec le lancement du projet des « Solidarity Cities » à Athenes, ces différentes villes européennes ont pour projet de proposer un accueil renforcé et mieux adapté des migrants tout en créant un meilleur mécanisme d’intégration. Cette initiative fut imaginée par le maire d’Athenes, Georgios Kaminis, durant le forum des affaires sociales d’EUROCITIES. Elle a permis l’ouverture de discussions politiques sur le sujet mais également une réponse locale au problème du flux des migrants. « Solidarity Cities » est structuré autour de 4 pilliers :

  • L’échange d’information et de connaissance sur la situation des réfugiés entre les villes.
  • Une plus grande implication des villes au problème des migrants ainsi qu’un financement adapté à la réception et l’intégration des réfugiés.
  • Une assistance financière et technique des villes entre elles.
  • Une meilleure coordination pour la réception et le transfert de demandeurs d’asiles entre villes.

EUROCITIES qui est à la base de la création de « Solidarity cities », fut fondé en 1986 par 6 grandes villes européennes : Barcelone, Birmingham, Frankfurt, Lyon, Milan et Rotterdam. Le but était de rassembler le plus de villes partenaires autour d’un projet commun : promouvoir et influencer les intérêts de tous au niveau local auprès de l’Union Européenne. Le but est de démontrer le rôle primordial que les institutions locales jouent dans la structure de gouvernance à multi-niveau.

Solidarity Cities est donc une nouvelle branche de EUROCITIES, « adaptée » aux problèmes actuels de notre société. Mr Kaminis a d’ailleurs prononcé ces mots lors du lancement du projet: “In the aftermath of a crisis which has created tension and undermined Europe’s fundamental values, our cities have proven that they can offer solutions to the multiple implications of the refugee challenge and be the frontrunners in promoting coexistence and mutual respect. Solidarity cities, initiated by the city of Athens, is our response to this crisis and our joint call for the need to have a recognised, stronger role in migration and refugee issues.”

Thomas Fabian, député de Leipzig et membre de EUROCITIES, nous explique que grâce à ce programme, les villes prennent leur responsabilité pour l’accueil et la réception des réfugiés. Ensemble, cela permet de propager une vague de solidarité et d’unité à travers beaucoup de villes européennes afin de travailler ensemble pour un futur plus humain.

Victoria Bonaert

Informations supplémentaires :

Adeline Silva Pereira

Après avoir effectué la deuxième année du master Sécurité Globale analyste politique trilingue à l'Université de Bordeaux, j'effectue un stage au sein d'EU Logos afin de pouvoir mettre en pratique mes compétences d'analyste concernant l'actualité européenne sur la défense, la sécurité et plus largement la coopération judiciaire et policière.

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