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Les déplacés climatiques : vers une nouvelle vision du développement ?

Monsieur Trump n’aime pas les migrants, c’est pourquoi il veut en augmenter le nombre ! Le problème des déplacés et réfugiés climatiques a disparu des écrans radars avec l’apparition de la crise aiguë migratoire de ces dernières années. Et pourtant le phénomène s’amplifie et rien n’évolue comme on peut le constater à la lecture d’une série de trois articles publiés par Eu-logos il y a moins de deux ans : « Réfugiés climatiques : quelle réalité pour quelle solution ? (cf « Pour en savoir plus »).

Le réchauffement climatique ne pourra qu’exacerber le phénomène et faire des réfugiés climatiques les plus vulnérables des vulnérables. Paradoxalement, l’activité économique augmente le nombre de déplacés : la banque mondiale estime que 15 millions de personnes par an sont déplacées du fait de projets financés par elle. Ces personnes sont bousculées par des constructions de barrages ou des programmes de rénovation urbaine. Ce sont 40 millions de déplacées en 2015, mais c’est près de vingt autres millions de personnes déplacées à cause de catastrophes naturelles, chiffre le plus élevé jamais enregistré, et il représente le double du nombre de réfugiés, contre 8, 6 millions de nouveaux déplacés en raison de conflits armés (dont 4,8 au Moyen-Orient et en Afrique du Nord)

Politiques migratoires et politiques de développement liées de façon inextricable :

L’année 2016 est l’année des records, nous dit l’IDMC (Observatoire des situations de déplacements internes) : soit une personne contrainte de fuir son domicile chaque seconde. Ces personnes déplacées sont deux fois plus nombreuses que les réfugiés liés souvent à des conflits. À l’évidence, une aide au développement plus importante doit être allouée à la réduction de ce type de vulnérabilité.

Pour certains, c’est la crise du siècle. Ceux-là sont des oubliés. Doublement oubliés, car ils sont aussi les oubliés du droit international : ils ne bénéficient pas de la protection internationale comme peuvent arriver à l’obtenir des réfugiés. Plus on fait de bilans, toujours contestés, plus on découvre qu’il est pire que ce que l’on croyait.

« Réfugié », « déplacé », « migrant » : il persiste une incertitude autour de la définition de ceux que le changement climatique jette sur les routes ou pousse à la mer. En 1985, le Programme des Nations Unies avait tenté une première définition, elle n’a pas fait le consensus et les discussions internationales continuent d’achopper sur la question du statut de ces réfugiés au prétexte que les facteurs qui les provoquent sont divers, multiples, interdépendants. Faut-il poursuivre une discussion obscure, inépuisable ? Vraisemblablement oui : mais ce n’est pas anodin que l’une ou l’autre définition soit retenue, car les implications en fonction du droit international se traduiront par des obligations différentes pour la communauté internationale et des droits plus ou moins substantiels pour les intéressés. L’initiative dite « Initiative Nansen » adoptée en 2015 par 109 États suffit-elle ? Elle vise à construire un cadre légal international sur la question des déplacés climatiques. Cette initiative n’est toujours pas mise en œuvre, et même si elle l’était, ce n’est pas une solution miracle, car elle est conçue comme une solution d’urgence de survie, mais pas comme une solution construite planifiée sur le long terme, comme une véritable stratégie d’adaptation pour l’avenir. Il faut donc imaginer des solutions et des organisations qui anticipent et protègent les populations menacées. Seule une situation anticipée protège du chaos.

Selon les estimations de l’ONU, ce sont 250 millions de personnes qui seront d’ici 2050 forcées de bouger à cause des bouleversements du climat. La Banque mondiale estime que 26 millions de personnes basculent chaque année dans la pauvreté à la suite des évènements climatiques extrêmes pour un coût global évalué à 520 milliards de dollars. Il est inutile de souligner combien cela représente un enjeu humanitaire et géopolitique considérable soigneusement éludé, mis de côté dans les rencontres et négociations internationales alors que les changements environnementaux sont devenus le principal facteur des migrations et déplacements. C’est désormais un phénomène dont l’accélération devrait le mettre au centre des discussions et des conditions de la mise en œuvre des accords de Paris. Bien sûr, fait-on remarquer les mouvements de population liés à l’environnement ont toujours existé. Mais désormais existe une donnée nouvelle : 85 % des évènements qui poussent les populations à l’exil sont désormais liés au réchauffement climatique et cela est nouveau et appelle une réaction immédiate. Au premier rang de ces calamités : les inondations, les tempêtes et typhons. À cela s’ajoutent sécheresse, dégradation des sols, rendements des cultures en chute libre, montée du niveau des mers.

Les institutions européennes directement interpellées :

La responsabilité des institutions européennes, notamment celle du Parlement européen, est engagée au premier degré plus que tout autre, ne serait-ce qu’en raison du fait que le prochain rendez-vous important en la matière le concerne directement : le Parlement européen organisera une conférence à haut niveau destinée à explorer les solutions au problème migratoire, le mercredi 21 juin, la veille du sommet européen appelé à faire le point sur les travaux européens dans ce domaine. La conférence se penchera donc sur le concept de solidarité et son caractère obligatoire, en matière d’accueil des réfugiés, sur la protection des frontières extérieures, sur la prévention du phénomène migratoire grâce à des accords passés avec les pays d’origine, sur le soutien aux États membres de première entrée des migrants, sur le partenariat avec l’Afrique, et l’attitude des pays d’Europe centrale dont la conception de l’Europe devrait aller plus loin que le simple bon fonctionnement des fonds structurels. Les déplacés et réfugiés climatiques auront-ils droit à leur part dans l’agenda G27, G20, Conseil européen ? Cela est loin d’être acquis, mais retenons comme une note encourageante le fait que le président Macron dans sa magnifique réplique à Donald Trump lors de l’annonce de sa sortie de l’accord de Paris a fait une allusion discrète, mais réfléchie, aux déplacements de population liés au réchauffement climatique.

Pour une nouvelle politique des énergies alternatives :

Mais il n’y a pas que le Parlement qui est en cause et les autres institutions européennes ne doivent pas perdre de vue leurs propres responsabilités. Trump n’est-il pas aussi un peu l’arbre qui cache la forêt ? Deux exemples à cet égard. Le professeur David Cash de l’université du Massachusetts fait remarquer dans un interview donné au journal le Monde du 3-4 juin dernier qu’au fond Trump et l’innombrable cohorte qui l’accompagne livrent un combat d’arrière-garde, perdu d’avance. En substance, le professeur Cash fait remarquer « qu’il y a peu de chances que le charbon ressuscite aux États-Unis malgré tous les efforts du président Trump ». « Le gaz naturel est trop bon marché et l’élan en faveur des énergies propres », poursuit-il. Au moment où le coût des énergies éoliennes et solaires continuent de baisser, les hydrocarbures ne seront pas en mesure de lutter. Le professeur Cash veut bien admettre que la dénonciation du « Clean Power Plan », le retrait de l’accord de Paris pourraient réussir à freiner les énergies propres, maintenir l’instabilité des prix, augmenter les émissions américaines de gaz à effet de serre. L’innovation et une action résolue comme celle de Bloomberg, de certains États (Californie, Massachusetts) et grandes villes (New York, San Francisco, Austin) vont continuer et à agir efficacement en sens opposés.

Michael Bloomberg ne vient-il pas de remettre à, le 5 juin dernier, une déclaration recensant plus de 1000 entités américaines, administrations régionales ou entreprises, qui s’engagent à respecter de l’accord de Paris en dépit de son abandon par Donald Trump ? Parmi les signataires figurent 13 gouverneurs d’États républicains et démocrates, plus de 200 maires et les présidents de 500 sociétés. Michael Bloomberg, ancien maire de New York, généreux donateur et envoyé spécial des Nations Unies pour les villes et le changement climatique, a remis cette déclaration au secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, et à Patricia Espinosa, directrice exécutive de la convention-cadre de l’ONU sur les changements climatiques… « We are still in » et nous n’avons pas besoin de Washington pour respecter nos engagements, a-t-il commenté.

Expansion des énergies propres ?

La conclusion est claire : « il existe une tendance très nette, quoique récente, en faveur d’une accélération de l’expansion des énergies propres et à la réduction des émissions de gaz à effet de serre. Et même s’ils risquent d’être ralentis, ces progrès vont se poursuivre, en dépit des efforts présidentiels ». Telle est la conclusion de David Cash.

D’autres voix rejoignent celle du professeur, la transition énergétique est bien amorcée, même si l’on veut bien admettre qu’elle n’est pas toujours assez rapide pour atteindre tous les objectifs de l’accord de Paris. C’est la conclusion du « Rapport sur le statut mondial des énergies renouvelables » publié récemment par le réseau international REN 21 (Renewable Energie Policy Network for the 21st Century) (cf. Pour en savoir plus). Autre conclusion du rapport, les pays émergents ou les pays en retard ont davantage investi dans les énergies vertes que les pays dits avancés.

Des espoirs et des obstacles :

Le rapport balance entre des espoirs bien identifiés (un nouveau record, des coûts moins élevés) et des obstacles qu’il faut surmonter. Ces obstacles sont surtout d’ordre politique et concernent les investissements, les transports, les subventions aux fossiles.

Après une année 2015 qualifiée dans le rapport d’extraordinaire, les progrès se sont poursuivis en 2016. Les nouvelles installations de renouvelable ont atteint des niveaux record : leur production mondiale a augmenté de 9 % par rapport à 2015. Le solaire photovoltaïque fait figure de grand champion en comptant pour 47 % de ces capacités additionnelles, suivi par l’éolien (34 %) et l’hydroélectrique (15,5 %). Les coûts de production de l’électricité d’origine solaire et éolienne baissent rapidement en raison d’améliorations importantes dans la fabrication et l’installation des panneaux solaires, la qualité des matériaux ou d’avancées dans le stockage.

Le rapport qualifie de mythe le fait qu’il faille recourir aux énergies fossiles et nucléaires pour fournir une électricité de base lorsque le soleil ou le vent font défaut. Les équilibres et la flexibilité progressent en raison des progrès réalisés dans les réseaux de distribution et leur connexion. Des points noirs subsistent. Si les investissements réalisés dans le renouvelable représentent le double de ceux des énergies fossiles pour la cinquième année consécutive, ces investissements ont chuté de 23 % par rapport à 2015. Le secteur des transports est particulièrement en retard. « Décarboner » ce n’est pas une priorité pour ce secteur : les produits pétroliers représentent toujours 93 % de la consommation d’énergie finale du secteur.

Les subventions aux énergies fossiles et au nucléaire continuent de ralentir la transition énergétique : pour chaque dollar dépensé dans le renouvelable, 4 dollars sont dépensés pour perpétuer la dépendance à l’égard des fossiles. C’est là le point noir majeur, souligne le rapport.

Et la politique de développement ?

Comme on peut le constater là comme ailleurs, la marge de manœuvre du président américain et son autonomie sont limitées. Mais sa conduite et ses effets ne sauraient exonérer les Européens de leurs propres responsabilités en matière climatique, mais aussi en matière de développement. Et sur ce dernier point l’Union européenne ne peut plus se contenter d’adopter ou de faire adopter de bons textes, de bonnes résolutions soit à son niveau, soit au niveau mondial (ONU, G7, G20). L’Union européenne se doit de mobiliser son opinion publique par une information sans relâche, de tous les instants. Les meilleures intentions ne peuvent se concrétiser qu’avec l’appui des opinions publiques.

Pas de réduction de la pression migratoire sans une politique du développement cohérente et constante. Ce sont deux évidences d’une grande banalité, mais qui peinent à mobiliser. Deux évènements jalonnent le parcours : la déclaration du G7 pour l’Afrique et les futurs travaux du G20 en juillet prochain et enfin la signature du consensus européen pour le développement.

Le sommet du G7 de Taormina s’est déclaré déterminé à soutenir la stabilité, le développement durable de l’Afrique à en croire le communiqué final. L’Afrique est une des grandes priorités pour les sept pays les plus riches qui représentent plus de 80 % du PIB mondial. L’on pourrait s’en féliciter si le projet initial du Président du Conseil italien, Paolo Gentiloni, n’avait vu son niveau d’ambition être dégradé. Les promesses initiales ont été détruites par la posture de négociation totalement négative de l’administration américaine et aussi par le manque d’ambition des autres dirigeants. La question africaine, pourtant déclarée première priorité n’a pas été traitée sérieusement. Déception et colère ont saisi bien des députés européens présents qui se sont exprimés fortement. Ce qui est essentiel pour l’Afrique l’est également pour l’avenir de l’Europe.

Le désaccord a touché presque tous les sujets sauf le terrorisme (pression sur les grands groupes internet pour qu’ils luttent davantage conter les contenus radicaux et leurs propagandistes sur le Web). Un texte séparé, préparé par l’Italie et portant sur les migrations, n’a pas à ce stade été retenu. Préparé de longue date, il reposait sur deux principes : la responsabilité partagée des pays développés et le partenariat entre les pays d’accueil, les pays d’origine et de transit. Même incapacité d’entente avec les États-Unis sur la lutte contre le réchauffement climatique. Angela Merkel a fustigé la position américaine : « Nous avons ici une situation à six contre un » a-t-elle déclaré. Nul doute qu’elle compte prendre sa revanche au prochain sommet du G20 qu’elle présidera à Hambourg.

Le consensus européen pour le développement :

Le nouveau « Consensus pour le développement » est un cadre pour définir les priorités de la politique du développement de l’UE à l’horizon 2030. Il a été signé le 7 juin dernier et lancé officiellement, sous la forme d’une déclaration commune des trois institutions de l’Union européenne. Les signataires sont : le Premier ministre de Malte, Joseph Muscat, le Président du Parlement européen, Antonio Tajani, le Président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker, et la haute représentante de l’UE pour les Affaires étrangères et la politique de Sécurité, vice-présidente de la Commission, Federica Mogherini. Cette déclaration succède à une précédente assez largement passée inaperçue. Ce document de plus de 50 pages vise à adapter l’ancien consensus aux nouveaux défis bien connus de la sécurité, de la migration et bien évidemment du changement climatique. Il vise aussi à rendre cohérente la politique future de l’UE sur les objectifs universels du développement durable (ODD) que l’on a trop tendance à perdre de vue. « Le Consensus » a été signé avec un peu de solennité à l’occasion des journées européennes du développement. Certains groupes politiques du Parlement européen ont exprimé leur déception comme lors du Sommet du G7 : ils ont reproché la rapidité de sa conclusion, préférant que plus de temps ait été consacré pour tenir compte de leurs demandes. Rendez-vous est déjà pris pour le G2O du mois de juillet sous la présidence allemande, et l’on imagine la détermination de Angela Merkel soucieuse de couronner ses efforts par un succès éclatant qui confirmerait son engagement face à l’afflux subit des réfugiés, alors qu’elle fut fortement critiquée par beaucoup d’opposants intérieurs et à l’étranger, et cela à la veille des élections qu’elle est en passe de gagner aisément. Elle a consacré beaucoup de temps à la préparation du sommet du G20 et reçu plusieurs délégations africaines, s’entretenant à cette occasion avec plusieurs chefs d’État ou de gouvernement.

Pour la première fois cette déclaration du « Consensus » s’applique dans son intégralité à toutes les institutions européennes et à tous les États membres qui s’engagent, enfin, à coopérer plus étroitement entre eux. Elle constitue également une dimension transversale de la stratégie globale de l’UE en matière de politique de développement.

Le Consensus se présente sous la forme d’un triptyque :

  • La forte interdépendance entre les différents éléments : le développement et la paix (rappelons qu’il y a cinquante ans l’encyclique Popularum Progressio de Paul VI soulignait que le développement était le nouveau nom de la paix), mais aussi la sécurité, l’aide humanitaire, la migration, l’environnement et le climat, la jeunesse, l’égalité hommes — femmes la mobilité et la migration, l’énergie durable et le changement climatique, l’investissement et le commerce, la bonne gouvernance, la démocratie, l’état de droit et les droits de l’homme, un engagement nouveau à l’égard des pays en développement plus avancés, ainsi que la mobilisation et l’utilisation des ressources nationales.
  • Une approche globale nouvelle concernant les moyens à mettre en œuvre, associant l’aide au développement au sens traditionnel avec d’autres moyens, comme plus d’efforts déployés par les partenaires, des financements mobilisant les investissements du secteur privé et aussi des ressources nationales supplémentaires comme il est demandé avec une insistance croissante.
  • Des partenariats mieux adaptés notamment avec la société civile en étant dans leur collaboration mutuelle plus proche des réalités du terrain.

Le Parlement européen a, le 1er juin, adopté une résolution portant sur le « le consensus », soulignant tout particulièrement que l’objectif premier est la réduction et l’élimination de la pauvreté conformément à l’article 208 du Traité sur le fonctionnement de l’UE. Les pays en développement doivent s’approprier les priorités retenues, ajoutait-il, mettre l’accent sur les résultats, et des partenariats ouverts à tous, transparents et responsables.

Le Parlement européen insiste également sur la nécessité de recourir à des mécanismes qui rendent obligatoire de rendre compte de la mise en œuvre des ODD. Il invite l’Union et ses États membres à présenter un calendrier sur la réalisation des objectifs et à remettre annuellement un rapport d’avancement. En effet, le Consensus perd son efficacité s’il ne s’accompagne pas de la contrainte des obligations de résultat et de leur évaluation.

La responsabilité particulière de l’UE :

L’UE est acteur mondial de premier plan de façon incontestable, notamment en tant que premier fournisseur d’aide publique au développement, l’Union européenne est, plus que tout autre grand ensemble, consciente des tendances et des grands défis mondiaux actuels. L’UE montre une forte détermination à relever des défis communs et une volonté assumée à jouer un rôle de chef de file avec, à l’arrière-plan, les 17 ODD en théorie universellement applicables. Autant d’éléments qui renforcent sa responsabilité.

Les prochaines semaines vont constituer un rendez-vous crucial pour l’Union européenne : elle devra démontrer qu’elle est en mesure « prendre en main son destin » comme le lui a demandé impérativement Angela Merkel.

HPL

Pour en savoir plus :

http://www.internal-displacement.org/globalreport2016/

https://europe-liberte-securite-justice.org/2015/10/19/le-changement-climatique-a-lapproche-de-la-cop21-un-autre-regard-sur-les-migrations-refugies-climatiques-quelle-realite-pour-quelles-solutions-33/

http://www.ren21.net/gsr-2012-key-findings/?gclid=CKDru4mIu9QCFRcTGwodnOAEDw

Les Nations-Unies cherche des partenariats pour la COP23 qui se déroulera en novembre 2017 à Bonn (Allemagne) en novembre prochain http://newsroom.unfccc.int/fr/actualit%C3%A9s/la-ccnucc-recherche-partenariats-pr-la-cop-23/

– New European Consensus on Developement :”Our world, our dignity, our future » https://ec.europa.eu/europeaid/sites/devco/files/european-consensus-on-evelopment-20170602_en.pdf

– Joint public statement: Adoption of the new European Consensus on Development http://europa.eu/rapid/press-release_STATEMENT-17-1547_en.htm

– 2030 Agenda for sustainable Development http://www.un.org/sustainabledevelopment/development-agenda/

Adeline Silva Pereira

Après avoir effectué la deuxième année du master Sécurité Globale analyste politique trilingue à l'Université de Bordeaux, j'effectue un stage au sein d'EU Logos afin de pouvoir mettre en pratique mes compétences d'analyste concernant l'actualité européenne sur la défense, la sécurité et plus largement la coopération judiciaire et policière.

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