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« Réfugiés climatiques » ou les oubliés des questions environnementales

La COP (Conference Of the Parties) est une réunion annuelle réunissant tous les acteurs internationaux luttant contre le réchauffement climatique. La COP21 – qui s’est tenue à Paris entre le 30 novembre et le 12 décembre 2015 – a été largement médiatisée du fait de l’ampleur historique de l’accord trouvé entre les États. En effet, cet accord a été ratifié par 170 États et fixe un objectif d’un réchauffement maximum de la température globale de 2 degré Celsius. Face à cet accord quasi unanime, permettant de poser des bases à la construction d’une stratégie de lutte contre le réchauffement climatique, l’enjeu des COP suivantes a été d’opérationnaliser ces stratégies en fonction de l’objectif fixé. Toutefois, les énormes attentes lors de la COP22 – qui s’était tenue à Marrakech du 7 au 18 novembre 2016 – n’ont pas été aussi grandes que les espérances des parties prenantes. Néanmoins, la COP23 – qui s’est tenue à Bonn entre le 6 et 17 novembre 2017 et sous la présidence de la République des Fidji – a pu inverser cette tendance et recentrer les débats concernant cette opérationnalisation des stratégies, ainsi que les efforts dont les pays doivent être garants afin de réduire leurs émissions de gaz à effet de serre.

Cependant, bien que les scientifiques puissent comprendre les conséquences du réchauffement climatique, les questions concernant les déplacés climatiques ne sont pas abordées lors des grands sommets internationaux. En effet, les changements environnementaux ont aujourd’hui des conséquences bel et bien visibles, qui affectent la vie de millions de personnes. Par exemple, le dégel de la calotte glacière a pour conséquence directe de faire monter le niveau de la mer. Cet enchainement se répercute indubitablement sur l’espèce humaine qui doit dans certaines situations migrer temporairement ou définitivement.

La COP23 et les problèmes environnementaux

Afin de contrer les effets du réchauffement climatique, les mesures adoptées doivent être globales. Pour ce faire, la COP23 a permis la mise en place de plusieurs stratégies visant à opérationnaliser l’objectif parisien. Ainsi, dans les conclusions publiées par la COP23, on peut lire sur la mise en place de nouveaux moyens de financement de la recherche et développement en matière énergétique, la création d’une coalition des pays insulaires du Pacifique (Ocean Pathway Partnership), ou encore le partenariat sur la résilience globale du climat et des financements des risques liés au réchauffement climatique (InsuResilience Global Partnership for Climate and Disaster Risk Finance and Insurance Solutions), la finalisation d’un plan axé sur les genres (Gender Action Plan) ou la finalisation d’une Plateforme des communautés locales et populations indigènes (Local Communities and Indigenious Peoples Platform).

La COP23 a eu la particularité d’être présidée par un État directement impacté par le réchauffement climatique. En effet, la République des Fidji est un État regroupant une population de 900 000 habitants répartie sur plus de 300 îles de l’océan Indien, dont les résidents observent avec inquiétude la montée des eaux. Cette montée du niveau des océans affecte directement leur mode de vie. En plus de constater les effets sur le long terme du réchauffement climatique, les îles fidjiennes ont aussi été touchées par le cyclone Winston en 2016. Ce cyclone a tué 48 îliens et a entrainé plus de 1,4 milliard de dollars de dégâts. De plus, des milliers d’habitants se sont retrouvés sans logement, entrainant des besoins humanitaires importants dans ce pays et ses alentours. Ces dernières années, les exemples de catastrophes naturelles se multiplient tout en étant de plus en plus destructrices et meurtrières.

L’exemple des Fidji est caractéristique des contraintes climatiques pouvant potentiellement entraver l’action humaine, et par conséquent rendre obligatoire son déplacement. Toutefois, la qualification de « réfugié climatique » n’est pas reconnue juridiquement.

Les fondements de la classification de « réfugié climatique » et son contexte migratoire

Afin de comprendre ce que représentent les migrations dues au dérèglement climatique, un rapport d’Oxfam intitulé « déracinés par le changement climatique – répondre au risque croissant de déplacement », recense pas moins de 21,8 millions de personnes déplacées pour des raisons environnementales par an depuis 2008. Parmi ces migrants, l’ONG chiffre à environ 6,5 millions de migrants causés par des inondations, 5,5 millions par des tempêtes et 1,9 million pour cause de sécheresse, entre janvier et septembre 2017. De plus, les populations des pays à revenu faible et à revenu intermédiaire faible sont cinq fois plus susceptibles de devoir migrer pour des raisons environnementales. Par ailleurs, les enfants, les femmes, les séniors, les personnes en situation de handicap ou encore les autochtones sont des populations d’autant plus touchées et vulnérables face aux conséquences du réchauffement climatique ; et plus particulièrement lors des processus migratoires. L’ensemble de ces populations sont prises en compte dans les conclusions de la COP23, comme vu précédemment.

Toutefois, le statut de réfugié – officiellement reconnu et protégé par la Convention de Genève de 1951 – ne prend pas en compte le climat comme préalable à l’acquisition de ce statut. Cette dernière définit le réfugié comme une personne ayant un besoin de protection d’un pays tiers pour différentes raisons : politique, genre, situation sociale, religieuse, conflit, etc. Cependant, les déplacements pour raisons environnementales ne sont pas pris en considération dans la définition de ladite Convention. En effet, le terme de « réfugié » est un statut éminemment politique reconnaissant le caractère persécuteur de l’État d’origine ou son incapacité à protéger ses ressortissants. Ce qui n’est pas le cas pour des « migrants climatiques », selon Luc Legroux (cf. Réfugiés climatiques, migrants environnementaux ou déplacés ?)

Les migrations dues aux changements climatiques sont toutefois une réalité ; leurs explications sont classifiées par Walter Kälin, et reprises dans une communication du Haut-commissariat pour les réfugiés de l’ONU (UNHCR). Cette classification met en lumière cinq scénarios explicatifs des migrations induites par le réchauffement climatique.

La première explication, ce sont les catastrophes hydrométéorologiques, telles que les inondations, glissements de terrain, ouragans, typhon, etc. Ce premier scénario est peu prévisible et difficile à anticiper. Toutefois, nous pouvons observer l’augmentation de ces catastrophes, ainsi que la montée en intensité de ces phénomènes météorologiques extrêmes. En effet, le rapport d’Oxfam, quantifie à plus de 23,5 millions le nombre de personnes déplacées dans le monde en 2016 en raison de catastrophes naturelles. L’exemple de l’ouragan Irma, ayant touché les îles de Cuba, Haïti, Porto Rico, Saint-Martin, Saint-Barthélemy, les Bahamas ou encore le Cap Vert, ainsi que l’État de la Floride à l’été 2017, est devenu un symbole de la violence de ces phénomènes environnementaux. Cet ouragan a tué 134 personnes, avec des rafales à plus de 360km/h, et dont les coûts se chiffrent à plus de 66 milliards de dollars. Ces catastrophes amènent à coordonner des actions humanitaires d’urgence afin de prendre en charge les besoins des personnes dont les habitations et communautés ont été détruites.

Le deuxième scénario, ce sont les zones qualifiées par les gouvernements comme à haut risque, car présentant un danger pour l’être humain. En effet, il est de la responsabilité des États de protéger leurs citoyens, et ainsi de prendre en considération les zones jugées à risque, et de coordonner le déplacement des citoyens vivant dans ces zones. Ces relocalisations sont à prendre en considération comme un phénomène migratoire programmé au niveau national.

Le troisième scénario impliquant des migrations pour cause de changement climatique est la dégradation de l’environnement à déclenchement lent, telles que la salinisation des zones côtières, la montée des eaux, la désertification entrainant la réduction des ressources. Ces phénomènes sont lents, et largement dépendants des conditions climatiques. Toutefois, des solutions peuvent être proposées afin que la migration soit le dernier recours possible pour les habitants affectés par les conséquences de la montée des températures.

Le quatrième scénario de Walter Kälin est le risque de submersion des États insulaires, dont les îles Fidji font partie. En effet, le dérèglement climatique implique indubitablement la montée des eaux, par la fonte progressive des glaces polaires. Les conséquences de la montée des eaux sont le recouvrement partiel ou total d’îles habitées. Les exemples sont multiples, et les conséquences déjà observables. L’État d’Antigua-et-Barbuda, l’archipel des Kiribati ou encore du Tuvalu, du Vanuatu (aussi ravagé par le cyclone Pam) ou encore des îles Marshall sont des exemples parmi tant d’autres. Ces submersions, rendant de facto ces îles inhabitables, doivent être anticipées afin de fournir une aide appropriée aux déplacés. Ces déplacements peuvent-être réalisés au niveau national quand ils ne concernent pas la totalité d’un pays ; ou international lorsque l’État est condamnés à totalement disparaître. Il est donc du devoir de la communauté internationale d’assister ces types particuliers de migrations.

Le cinquième scénario est le déclenchement de conflit amorcé par une diminution des ressources essentielles en raison des changements climatiques. L’exemple de la région éthiopienne de Somali est, dans ce cadre, pertinent à prendre en considération, du fait que la région subit des conflits internes à cause de sécheresses extrêmes et périodiques. Tout en prenant en compte que le territoire de la Somali éthiopienne est déjà une région de migration due aux différents conflits présents dans les pays voisins, à savoir l’Érythrée, le Soudan, le Soudan du Sud, ou encore la Somalie, et sa région indépendantiste : le Somaliland. La situation éthiopienne est telle que l’UE a récemment fourni un financement additionnel de 15 millions d’euros à l’État éthiopien. En effet, ce pays « est confronté aux pires niveaux d’insécurité alimentaire et nutritionnelle de ces dix dernières années ». À travers cet exemple, nous pouvons aussi voir l’entrechoquement des contextes migratoires nécessitant des approches multilatérales.

Les problématiques liées aux déplacés climatiques

Les réfugiés climatiques n’ont de « réfugiés » que l’appellation. En effet, en 2008, l’UNHCR reconnait que « bien que les facteurs environnementaux puissent contribuer à générer des mouvements transfrontaliers, il n’existe pas de motif en soi pour l’octroi du statut de réfugié aux termes du droit international des réfugiés ». Ce dernier n’est pas favorable à une redéfinition du statut de réfugié permettant d’inclure les personnes se mouvant pour des raisons environnementales car cela « pourrait aboutir à un abaissement des normes de protection pour les réfugiés, voire saper complètement le régime international de protection des réfugiés ». Partant de ce postulat, l’organe onusien rappelle toutefois qu’il est essentiel d’ « évaluer les conséquences éventuelles des changements climatiques sur les populations », ce que l’UNHCR s’efforce déjà de faire.

En sachant cela et en reprenant la classification explicitée précédemment, nous pouvons observer deux types d’approches en rapport avec ces phénomènes migratoires. L’une nécessite une approche humanitaire d’urgence face aux catastrophes hydrométéorologiques, l’autre une approche sur le long terme. Cette seconde approche rassemble un ensemble de défis réclamant des réponses adaptées, nécessitant un dialogue entre les États afin d’apporter des solutions concrètes aux populations affectées et devant probablement se réfugier hors des frontières de leurs États. Toutefois, la majorité des « victimes de l’environnement » migrent dans les limites nationales, et ce de manière temporaire ou permanente. Ces constatations n’enlèvent en rien le besoin d’assistance de ces migrants, mais doivent être prises en compte dans l’analyse et l’action internationale devant en résulter.

En effet, comme vu précédemment, les pays les plus largement touchés par la problématique des migrations provoquées par la montée des températures sont des pays qualifiés de « pauvres » ; tout en sachant que, du fait de leur situation, ces pays ne sont que très peu responsables des émissions de gaz à effet de serre entrainant le réchauffement de la planète. Ainsi, la notion de « dette écologique » peut-être une base réflexive concernant les spécificités des migrations causées par les dérèglements climatiques. Ce concept, développé par Sylvie Bourinet (cf. « Faire reconnaitre la dette écologique des pays du Nord envers les pays du Sud, 2004 »), reprend l’analyse entre pays responsables du réchauffement climatique et pays accablés par ce réchauffement. Ce concept donne une perspective de « devoir de réparation » des pays du Nord envers les pays du Sud, que cette réparation soit financière, logistique, humanitaire d’urgence ou d’assistance. Bien que révélatrice de la réalité climatique, cette notion est intéressante dans le sens de responsabilisation des pays émetteurs de gaz à effet de serre, mais ne doit en aucun cas désengager ces États dans la réalisation des accords de Paris.

 

L’(in)action envers les « réfugiés climatiques »

Les migrations sont une conséquence certaine du réchauffement climatique dont nous pouvons observer les conséquences actuelles. Sachant cela, le rôle de la communauté internationale est de prendre acte de ces mouvements de population, de mieux encadrer légalement ces déplacements, tout en cherchant des solutions durables afin de « contrôler » le réchauffement climatique. Toutefois, lors de grands rassemblements internationaux visant à prendre des mesures en vue de lutter contre la montée de la température sur Terre, les conséquences de ce réchauffement que sont les « migrations environnementales » ne sont que très peu prises en compte. En effet, peu de mesures visent à anticiper ou même aider ces déplacements de populations jugés inévitables, alors que ce sujet est largement discuté au sein de la société civile et des institutions internationales. Ainsi, l’Organisation Internationale pour les Migrations (IOM) et le Haut-Commissariat pour les réfugiés de l’ONU (UNHCR) ont développé des positions concernant ce sujet et se mobilisent en faveur d’un regain de dialogue entre les pays concernés et la communauté internationale. Les réponses à ces phénomènes migratoires doivent être prises en respectant la dignité humaine, tout en permettant aux personnes touchées par les phénomènes météorologiques de pouvoir se mouvoir à leur guise afin de (sur)vivre. L’idée a souvent été émises que les pays dits du Nord seraient les premiers pays responsables du réchauffement climatique : par conséquent leur aide parait nécessaire afin d’atteindre cet idéal.

Néanmoins, l’Union européenne reste silencieuse quant à cette problématique. En effet, lorsque la migration est abordée, seuls les thèmes sécuritaires et de lutte contre les migrations illégales sont à l’agenda. Preuve en est de l’ordre du jour du Sommet Conseil européen des 14 et 15 décembre 2017. Il est bien sûr évident que l’Union européenne doit faire face à des problématiques internes et externes face à la migration (cf. « Les réfugiés et l’Europe : la faillite d’un système de solidarité » et « La politique de l’Union européenne en Libye et les condamnations de l’ONU ») ; mais les enjeux énergétiques liés à la réduction des gaz à effets de serre par exemple, sont du ressort des institutions européennes. De plus, bien que les États membres ne soient pas directement impactés par les migrations d’ordre environnemental, l’Union européenne peut devenir un médiateur international pouvant être à l’initiative d’un dialogue avec les États affectés, tout en impulsant un meilleur encadrement international de cette question. Toutefois, cette voix européenne reste à ce jour silencieuse.

Il en est de même au niveau international. En effet, lorsque les discussions entre pays s’engagent en faveur d’une réduction de la montée de la température observée aujourd’hui, les dialogues ne se tournent que vers les financements de plans de recherche, de plans de transition énergétique, etc. Preuve en est, lors du One Planet Summit du 12 décembre 2017, convoqué par le président français Emmanuel Macron, aucune allusion n’a été relevée concernant cette problématique.

Face à ce défi, gageons que les différents dirigeants nationaux et internationaux puissent enfin donner un cadre à l’action possible en faveur de ce type de migration. Tout comme le recommande le rapport d’Oxfam, rendons ce cadre possible lors des négociations du Pacte mondial pour les migrations de 2018 et de la COP24 qui se tiendra à Katowice en Pologne.

 

Jean-Hugue Baraër

 

Pour en savoir plus :

BBC news. The ambitious plan to stop the ground from sinking. http://www.bbc.com/future/story/20171130-the-ambitious-plan-to-stop-the-ground-from-sinking

COP 23. La conférence de Bonn, un tremplin de plus hautes ambitions. Communiqué de presse. https://cop23.unfccc.int/fr/news/la-conference-climat-de-bonn-tremplin-pour-de-plus-hautes-ambitions

COP23. Key achievements from COP23. https://www.politico.eu/article/emmanuel-macron-moment-to-make-the-planet-great-again-climate-change-paris-one-planet-summit/

Commission européenne. L’UE libère une aide supplémentaire de € 15 millions pour l’Éthiopie au vue de la dégradation de la situation humanitaire du pays. http://ec.europa.eu/echo/news/l-ue-lib-re-une-aide-suppl-mentaire-de-15-millions-pour-l-thiopie-au-vue-de-la-d-gradation-de_fr

Conseil de l’Union européenne. Joint statement of the Estonian Presidency and the European Commission on behalf of the EU at COP23 UN Climate Change Conference. http://www.consilium.europa.eu/en/press/press-releases/2017/11/16/joint-statement-of-the-estonian-presidency-and-the-european-commission-on-behalf-of-the-eu-at-cop23-un-climate-change-conference/

Conseil de l’Union européenne. Conclusions du Conseil relatives à l’accord de Paris et à la préparation des réunions de la CCNUCC. http://www.consilium.europa.eu/fr/press/press-releases/2017/10/13/conclusions-paris-agreement-and-unfccc-meetings/

DG climate action. International Action. https://ec.europa.eu/clima/policies/adaptation/international_en

DG Migration and Home Affairs. Global Approach to migration and mobility. https://ec.europa.eu/home-affairs/what-we-do/policies/international-affairs/global-approach-to-migration_en

European Asylum Support Office. 2016 Annual Report on the Situation of the Asylum in the EU+. https://www.easo.europa.eu/easo-annual-report

Euractiv. Déplacés climatiques : premières victimes et derniers responsables. http://www.euractiv.fr/section/climat/news/deplaces-climatiques-premieres-victimes-et-derniers-responsables/

Euractiv. « La migration est souhaitable si gérée de manière humaine et responsable ». http://www.euractiv.fr/section/aide-au-developpement/interview/un-chief-migration-highly-desirable-if-managed-humanely-and-responsibly/

Europe 1.  COP21 : les réfugiés climatiques, éternels « oubliés du Droit » ?. http://www.europe1.fr/societe/les-refugies-climatiques-eternels-oublies-du-droit-2628513

European Justice Foundation. Beyond borders: Our changing climate – its role conflict and displacement. https://ejfoundation.org//resources/downloads/BeyondBorders-2.pdf

France24. Replay – One Plane Summit : le discours d’Emmanuel Macron. https://www.youtube.com/watch?v=5Xt1Y5lqjgU

France 24. Migrants climatiques : les réfugiés du siècle. http://www.france24.com/fr/element-terre/20150703-migrants-climatiques-refugies-siecle

  1. GEMENNE, C. ZICKGRAF, L. DE BRUYCKERE. The State of Environmental Migration 2017. http://www.environmentalmigration.iom.int/state-environmental-migration-2017

Info Migrants. Asile : réfugié climatique, un statut non reconnu mais qui compte. http://www.infomigrants.net/fr/post/6031/asile-refugie-climatique-un-statut-non-reconnu-mais-qui-compte

Luc Legoux. Réfugiés climatiques, migrants environnementaux ou déplacés ? les migrants climatiques et l’accueil des réfugiés en France et en Europe. 2010. https://www.cairn.info/revue-tiers-monde-2010-4-page-55.htm

Politico.eu. Macron’s moment to make the planet great again. https://www.politico.eu/article/emmanuel-macron-moment-to-make-the-planet-great-again-climate-change-paris-one-planet-summit/

Politis. Les réfugiés climatiques éternels oubliés des conférences. https://www.politis.fr/articles/2017/12/les-refugies-climatiques-eternels-oublies-des-conferences-38078/

Organisation Internationale pour les Migrations. Migration in the 2030 Agenda. http://www.environmentalmigration.iom.int/fr/node/1269

ONU. Framework Convention on Climate Change. http://unfccc.int/2860.php

Oxfam. Déracinés par le changement climatique – Répondre au risque croissant de déplacement https://www.oxfamfrance.org/rapports/changement-climatique-protection-des-civils-crises-humanitaires/deracines-par-changement

Sylvie Bourinet. Faire reconnaitre la dette écologique des pays du Nord envers les pays du Sud. http://www.cadtm.org/Faire-reconnaitre-la-dette

The Nansen Initiative. About us. https://www.nanseninitiative.org/secretariat/

UNESCO. L’  « Ocean Pathway » pour le développement durable. http://www.unesco.org/new/fr/member-states/single-view/news/an_ocean_pathway_towards_sustainable_development/

UNFCC. Warsaw International Mechanism for Loss and Damage associated with Climate Change Impacts. http://unfccc.int/adaptation/workstreams/loss_and_damage/items/8134.php

UNHCR. Changements climatiques, catastrophes naturelles et déplacement humain : une perspective du HCR. http://www.unhcr.org/fr/protection/environment/4b151c14e/changements-climatiques-catastrophes-naturelles-deplacement-humain-perspective.html

Adeline Silva Pereira

Après avoir effectué la deuxième année du master Sécurité Globale analyste politique trilingue à l'Université de Bordeaux, j'effectue un stage au sein d'EU Logos afin de pouvoir mettre en pratique mes compétences d'analyste concernant l'actualité européenne sur la défense, la sécurité et plus largement la coopération judiciaire et policière.

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