Transparency International salue l’engagement de l’Union européenne à lutter contre la corruption.

Transparency International a publié le 15 décembre un communiqué dans lequel elle se félicite et se réjouit que le « Programme de Stockholm » (cf Nea say N° 79) inclut en son sein un dispositif consacré à la lutte contre la corruption. Elle en tire la conclusion : « L’UE a désormais un mandat qui lui permet de développer un mécanisme d’évaluation périodique robuste en faveur de la lutte contre la corruption dans les 27 Etats membres et dans les pays aspirant à entrer dans l’UE » . C’est ce qu’a déclaré Jana Mittermaier, la représentante de Transparency auprès de l’UE. (http://www.transparency.org/news_room/latest_news/press_releases/2009/2009_12_15_eu_mandate_brussels)

Le Programme de Stockholm préconise en effet la mise en place d’indicateurs pour mesurer l’effort des Etats membres dans la lutte contre la corruption, notamment dans les domaines de l’acquis communautaire (marchés publics, contrôle financier). Il prévoit aussi le développement d’une politique anti-corruption en étroite collaboration avec le Groupe d’Etats contre la corruption (GRECO) du Conseil de l’Europe. Enfin la Commission devra soumettre un rapport en 2010  sur les modalités d’accès au GRECO. « Les mesures d’évaluation anti-corruption aideront à renforcer la confiance des citoyens européens dans leur propres institutions et dans celles de l’UE » a expliqué Mme Mittermaier. En conséquence Transparency appelle l’UE à développer des mesures concrètes à l’intérieur du futur plan d’action européen dans le domaine de la Justice et des Affaires intérieures qui sera adopté en juin 2010 ; Selon un récent Eurobaromètre (cf. Nea Say… n° 79) plus de 80% des citoyens européens sont convaincus que leurs hommes politiques sont corrompus. Si aucun pays n’est épargné, la palme revient à la Grèce où 98% de la population accuse les institutions nationales d’être gangrénées.

Adeline Silva Pereira

Après avoir effectué la deuxième année du master Sécurité Globale analyste politique trilingue à l'Université de Bordeaux, j'effectue un stage au sein d'EU Logos afin de pouvoir mettre en pratique mes compétences d'analyste concernant l'actualité européenne sur la défense, la sécurité et plus largement la coopération judiciaire et policière.

Laisser un commentaire