Guantanamo : la présidence espagnole va-t-elle faire bouger les Etats membres si hésitants dans leurs efforts ?

Les Etats-Unis ont dû renoncer à fermer Guantanamo dans les délais annoncés, sans renoncer pour autant à fermer Guantanamo. Les efforts des européens restent bien modestes (CF. Nea say…).


A l’heure actuelle c’est seulement 14 détenus  qui ont été   acceptés par les pays de l’UE : Italie 3, France 2, Portugal 2, Royaume-Uni1, Suède 1, Belgique1, Hongrie 1, auxquels on peut ajouter la Suisse pays membre de l’espace Schengen. Plusieurs pays examinent la possibilité d’accueillir d’autres détenus : l’Allemagne perpétuellement entrain de balancer entre le oui, le non et le peut-être, la Belgique, la Suisse et la Bulgarie. Le dernier pays à se déclarer en faveur de l’accueil des anciens détenus : l’Espagne.. Le ministre espagnol des affaires étrangères, Miguel Ange Moratinos, vient de déclarer que son pays était entrain de finaliser les procédures pour accepter sur son territoire deux détenus en provenance de Guantanamo. Il a commenté : « quand le président Barack Obama   a décidé de fermer cet anachronisme moral et éthique qu’était Guantanamo, nous nous sommes engagés à l’aider …. Et pour cela nous avons accepté l’arrivée de deux prisonniers ».  cf ; précédentes informations sur le bilan des libérations, les cas de récidives des libérés et la situation suisse.

Adeline Silva Pereira

Après avoir effectué la deuxième année du master Sécurité Globale analyste politique trilingue à l'Université de Bordeaux, j'effectue un stage au sein d'EU Logos afin de pouvoir mettre en pratique mes compétences d'analyste concernant l'actualité européenne sur la défense, la sécurité et plus largement la coopération judiciaire et policière.

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