(Eyes on Europe) The political entrepreneurship of the Juncker Commission on the Energy and Environment Policy

Energy policy has been at the heart of the creation of a European community through the European Coal and Steel Community (ECSC) and the European Atomic Energy Community (EURATOM). However, member states’ reluctance has long limited the competence of the European Union in this domain. The Juncker Commission has brought together climate and energy policies and gave special importance to this issue, returning it to the forefront of the European scene.

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Accord UE-Turquie à propos de la crise des réfugiés syriens : quand le sort des réfugiés dépend de la géopolitique des États

United conflict analysts_Syrie

Le 5 octobre 2015, le président turc Recep Tayyip Erdoğan a rencontré le Président du Conseil européen, Donald Tusk, le Président de la Commission, Jean-Claude Juncker et le Président du Parlement européen, Martin Schultz. « La Turquie fait partie de la solution » à la crise des réfugié, affirmait au même moment un responsable bruxellois. La Turquie ne serait-elle pas plutôt la seule solution dont dispose actuellement l’Union, pour que chacun des gouvernements des 28 États membres n’ait pas à faire des concessions courageuses contre les franges populistes xénophobes de son électorat ? Les négociations qui ont eu lieu ont, en effet, pour but de contenir les réfugiés en Turquie. En échange, l’Union a accepté de remettre sur la table plusieurs promesses anciennes : un accord d’exemption de visa de court séjour pour les citoyens turcs, l’inscription de la Turquie sur la liste des « pays d’origine présumés comme sûrs », et plus largement, l’adhésion de cet État à l’Union européenne. S’y sont ajoutés, à la demande la Turquie, la création d’une zone de sécurité et d’exclusion aérienne à la frontière turco-syrienne, et la condamnation ferme par l’Occident des activités militaires russes en Syrie. Des éléments de négociation disparates qui laissent une désagréable impression de transactions de marchands de tapis. Sans compter qu’il s’agit d’une énième réponse partielle et de court terme à une situation politique et militaire désastreuse au Moyen-Orient, que l’Europe se refuse à affronter. L’Union est-elle à ce point en position de faiblesse à l’intérieur de ses propres frontières qu’elle est prête à toutes les concessions avec un « partenaire stratégique » dont on connaît les « imperfections » de longue date ? L’Union européenne vendrait-elle son âme au Diable ? (suite…)

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