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Donald Trump n’aime pas l’Europe et le dit tout haut. Tout haut, l’Europe dit qu’elle n’aime pas Monsieur Trump.

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« L’Europe, accessoire et inutile ! » (Donald Trump). « Trump, la dernière et meilleure chance pour l’Europe » (Jean-Christophe Lagarde, président des centristes français à Europe 1 le 22 janvier .« Trump un risque et une chance pour l’Europe » Institut Jacques Delors, « l’UE une des instituions les plus dynamiques et importantes sur terre » Joe Biden vice-président américain à Davos).

Une époque s’achève. Incontestablement, mais doit-on dire avec l’éditorialiste du Figaro Rioufol : c’est un monde ancien qu’enterre Trump à la Maison Blanche, celui des bons sentiments. Mais sans les bons sentiments c’est l’enfer sur terre. L’Union européenne ferait bien de remettre en avant ses valeurs pour l’instant injustement discréditées. Mieux valent les valeurs de l’UE que pas de bons sentiments. Il faut cesser d’agir comme si les valeurs universelles n’étaient là que pour masquer les intérêts égoïstes de l’establishment occidental.

Pour Trump le mépris, le dédain ont leur utilité et ne nuisent pas à son affaire : aucune importance pour lui que l’Europe soit unie ou non, elle est au service de la puissante Allemagne, point final. De sa part, une profonde ignorance et un grand mépris à l’égard du fonctionnement de l’Europe. Pour lui, concernant le Royaume-Uni, y a-t-il une autre option que de saisir la chance d’accéder à la pleine maturité de son indépendance sauf à sombrer dans l’insignifiance européenne ? Quoi de plus légitime que le Royaume-Uni soit le seul parmi soixante dix participants à ne pas signer la déclaration finale sur le Proche Orient au point d’empêcher la validation des conclusions par l’UE, ayant recueilli au passage le soutien hongrois, croate, bulgare, tchèque pour cette mauvaise action. Le Brexit ? une très bonne nouvelle, une chose géniale ! D’autres pays vont quitter l’UE. L’Otan ? obsolète ! mais on y attache beaucoup d’importance prend-t-il la précaution d’ajouter. Principal reproche, l’OTAN n’a pas su s’adapter à la lutte contre le terrorisme. La contribution des européens , bien trop faible! Un point auquel les européens doivent se rendre attentifs : il est grand temps que qu’ils se prennent en main, c’est une critique récurrente qui leur est adressée depuis 40 ans, des promesses non tenues mais pour autant ils n’ont pas été réellement punis, cependant il faut se convaincre que ces temps sont révolus. C’est fini ! Le président américain peut se permettre de faire ce genre de déclarations il n’est pas tenu par les faits et les paroles . Aimer le Royaume-Uni ? de quoi rassurer les britanniques si jaloux de leurs relations particulières que le grand frère était prêt à jeter par-dessus bord.

Faut-il considérer comme négligeables des déclarations des européens ? Asselborn pour le Luxembourg : « les hongrois et les polonais n’ont pas envie de quitter l’UE ». S’il continue à tenir de tels propos, « Donald Trump va même réussir à unifier les européens comme aucun président des Etats-Unis ne l’a fait avant lui » , commente un proche du ministre luxembourgeois.

La chancelière déclare de son côté que « l’Europe a son destin en main (…) je vais continuer à m’engager pour que les 27 Etats travaillent ensemble vers l’avenir »,et le président Hollande souligne que « l’Europe n’a pas besoin de conseils extérieurs pour lui dire ce qu’elle a à faire (…) elle sera toujours prête à poursuivre la coopération transatlantique, mais se déterminera en fonction de ses intérêts et de ses valeurs ».Faut-il ignorer la déclaration de Pierre Moscovici « je ne crois pas que les commentaires qui divisent l’Union européenne soient le meilleur point de départ dans les relations avec le nouveau Président ». Faut-il aussi ignorer la déclaration de Federica Mogherini, à la tête de la diplomatie européenne : « l’Union européenne va rester unie », elle en est « à 100% pour 100% convaincue ». L’accord commercial Etats-Unis et Royaume-Uni voulu rapidement par Donald Trump devra attendre : « il n’y a pas de négociations bilatérales sur un quelconque accord commercial avec un tiers (…) c’est dans les traités, le Royaume-Uni n’a toujours pas quitté l’Union européenne ». Toutes ces déclarations importent peu pour Donald Trump.

Quant au Royaume-Uni que peut-il espérer de mieux ? se tourner vers le monde en étant enfin libéré du carcan de l’UE ? Un accord entre Londres et Washington serait-il long et difficile alors que Mme May n’a pas encore évoqué l’article 50 qui déclenche les négociations du Brexit? Pas le moins du monde, c’est une vision qui ne résiste pas à la déclaration de Trump : « je vais rencontrer May dès que je serai à la Maison Blanche (…) et on va faire quelque chose très rapidement. » Aussi tôt dit aussi tôt fait. Or le Royaume-Uni n’a pas le droit de signer de nouveaux accords tant qu’il est membre de l’UE puisque la politique commerciale relève des prérogatives de Bruxelles comme vient de le rappeler Federica Mogherini ? C’est un détail , comme le déséquilibre et la dissymétrie dans les échanges entre les deux partenaires. Ce sont des détails. Un détail aussi le fait de remettre à plat le système qui gère les relations commerciales du Royaume-Uni avec le reste de la planète ? Les menaces contre l’industrie automobile allemande, une pure habileté tactique ? Il n’y a pas à douter, non plus, que l’administration américaine et le Congrès obéiront au doigt et à l’œil ? « A long terme, les Etats-Unis se tireraient-ils une balle dans le pied en imposant des droits de douane ou d’autres barrières commerciales  comme le fait remarquer le président de la fédération automobile allemande ? C’est une simple invitation à paniquer qui ne va convaincre personne, pense-t-on chez Trump.

On pourrait continuer l’énumération ? inutile , car au temps des déclarations fortes mais creuses va succéder le temps des projets réalistes face notamment à l’obligation de respecter le lien indissociable entre la liberté de mouvements pour les citoyens et le libre commerce des biens et services dans un espace sans frontières.

L’Europhobie de Trump est désormais à l’épreuve des faits et devant tant de rodomontades il faut apprendre à, distinguer les paroles et les actes, s’il s’agit de mensonges on dira qu’il s’agit de « faits alternatifs ». C’est pourquoi Trump peut se permettre beaucoup de choses : il menace l’UE de démantèlement, veut en finir avec l’OTAN, fait la leçon à Angela Merkel etc. C’est beaucoup, il risque d’être vite rattrapé par la réalité. C’est une très mauvaise façon, une façon imprudente que d’entamer ainsi son mandat. Les observateurs les plus avertis sont plongés dans la perplexité d’où ils ne sortent qu’en concluant qu’il n’y a pas nécessairement une intention politique construite, habile et subtile derrière tout cela mais que simplement Trump ne se rend pas compte de ce qu’il fait et dit . Est-il conscient qu’il fait la politique de Poutine qui objectivement ne désire rien d’autre que d’obtenir la désintégration de l’UE et de revenir aux temps ancien du Comecon où la moitié de l’Europe était asservie, occupée par les forces du pacte de Varsovie. Certes ce n’est pas demain que nous verrons les chars russes à nouveau à Budapest ou Prague, mais cette nostalgie insistante a des conséquences inévitables sur les agissements, le comportement, la stratégie . Trump est inconscient et ignorant. Est-ce vouloir se rassurer à tout prix que de dire que l’establishment politique républicain comme démocrate est très conscient de l’intérêt pour les Etats-Unis à avoir, au bout du compte, de bonnes relations avec les Européens ? Cela relève en tout cas d’une observation de bon sens et réaliste.

Mais le pire est encore à venir, parlons de son sujet central l’immigration. Un dossier qu’il a promis d’ouvrir dès le premier jour de son mandat. Il nous invite à sortir d’un humanitarisme convenu et répétitif, fait de bons sentiments. Il nous explique: « s’ils(les européens) n’avaient pas été forcés de prendre tous ces réfugiés avec tous les problèmes que cela amène, il n’y aurait pas eu de Brexit ! » C’est sur ce point que notre résistance à son égard doit être la plus forte car c’est par ce biais de la politique migratoire que se fera la « trumpisation » de nos sociétés et des mentalités. Car le discours sur l’immigration touche le plus facilement les esprits disposés à l’entendre,à la différence des considérations géopolitiques ou sur l’état de l’économie ou de telle ou telle branche industrielle ou financière. La vision de Trump reviendrait à couper l’humanité en deux parties irréconciliables, la fin de l’unicité du genre humain mais une division selon que vous êtes, serez ou avez été migrants. Enfin concernant la crise migratoire il faut se poser la question : Angela Merkel n’est-elle pas entrain de gagner son pari ? La crise migratoire se résorbe. Le ralentissement a commencé l’hiver dernier et le coup d’arrêt a été donné au printemps. Le nombre des reconduites à la frontière progresse, les retours volontaires également. C’est ce que nous apprend le Figaro du 16 janvier dernier en s’appuyant sur les données du Ministère de l’Intérieur, l’Office des migrations et ARD. La campagne électorale permettra de faire le point avec précision. Elle a défendu un visage accueillant de l’Allemagne « sinon ce n’est plus mon pays », elle a nuancé ses propos mais a résisté à son partenaire de la CSU. La CSU voulait un plafond maximal à l’asile et Engela Merkel a rappelé l’inconstitutionnalité d’une telle disposition : il est impossible de mettre une limite au nombre de personnes qui fuient une persécution. Angela Merkel a déclaré également qu’elle ne regrettait pas ce qu’elle avait dit et fait en 2015. C’est vraiment l’honneur sauvegardé de l’Europe même si cette dernière n’a pas fait grand chose pour lui faciliter la vie, notamment en faisant d’elle le bouc émissaire de ce tout ce qui ne marche pas.

Terminons sur une note qui se voudrait optimiste, une note que nous trouvons, et ce n’est pas une surprise, à l’Institut Jacques Delors « Trump, une chance et une opportunité » ou chez Jacques Attali, de façon toujours un peu déroutante, il déclare « l’Europe est une première puissance mondiale qui s’ignore ».Pour les signataires du texte de l’Institut Jacques Delors, tous hommes de grande expérience, cette victoire de Trump n’est en rien celle du peuple contre les élite, d’ailleurs il a recueilli 2 millions de voix de moins que Hillary Clinton. Mais indéniablement, c’est un séisme dont les répliques ne sont pas encore identifiées. L’Institut Jacques Delors soulignent combien Angela Merkel « a eu parfaitement raison de rappeler que le partenariat transatlantique repose sur des valeurs et des principes partagés, parmi lesquels l’attachement à la démocratie, à l’Etat de droit, aux droits de l’homme, à l’égalité hommes-femmes et au respect des minorités ». Autant d’éléments malmenés par Donald Trump. Il nous appartient, poursuit l’institut Jacques Delors « plus que jamais de réaffirmer et d’incarner ses grands principe comme composantes d’une identité européenne commune » Et aussi de promouvoir un modèle conciliant l’efficacité économique avec la cohésion sociale et la protection de l’environnement. Les conclusions tombent impératives : « L’élection de Donald Trump constitue à la fois un risque et une opportunité géopolitique pour l’Union. Elle pourra en tirer bénéfice si ses Etats membres et ses citoyens s’en saisissent dans un esprit de coopération et de solidarité, plutôt qu’en se disputant en vain les faveurs d’un partenaire qui, demain devrait regarder ailleurs plus encore que hier ».

Mais les encouragements qui font le plus chaud au cœur nous viennent de Joe Biden, vice-président des Etats-Unis dans son discours d’adieu à Davos. Sans langue de bois, sans cacher qu’il visait Trump et son discours isolationniste, il a défendu la relation transatlantique et désigne Poutine en tant que menace majeure pour les Etats-Unis et l’Europe. Joe Biden n’en est pas à son premier discours chaleureux, confiant, encourageant à l’égard de l’Europe , le premier au début du second mandat avait amené Eulogos à écrire qu’il s’agissait du premier grand discours pro-européen depuis la fin de la seconde guerre mondiale. Son passage devant le Parlement européen lui a valu aussi un accueil exceptionnel (cf. « Pour en savoir plus » : compte rendu de Eulogos et texte du Discours). Il vient de récidiver à Davos. Il a défendu la relation transatlantique sans cacher que c’était une attaque contre Trump et son discours isolationniste. Il a ensuite très clairement désigné Poutine en tant que menace majeure pour les Etats-Unis et l’Europe. « Nous devons défendre l’ordre international libéral mis en place au lendemain de la seconde guerre mondiale » . Cette alliance forme « la fondation de ce qu’a accompli le monde avec succès au cours de la deuxième moitié du XXème siècle ». Joe Biden a dénoncé « les programmes isolationnistes à l’ordre du jour qui par le passé ont conduit à la catastrophe. La fermeture des portes et la construction des murs sont une conception erronée de la sécurité ». Une défense vigoureuse de l’UE : « garante de l’ordre international libéral(…) défendre cet ordre exige que nous résistions aux forces de désintégration européenne et maintenions notre insistance de longue date sur une Europe entière, libre et pacifique (…) Cela signifie lutter pour l’Union européenne, l’une des Institutions les plus dynamiques et importante sur terre ».

Enfin Il s’est employé à défendre l’Otan « qui peut répondre aux défis de l’heure », prenant le contrepied des affirmations de Donald Trump.

Encore moins de précaution oratoire de sa part lorsqu’il évoque, la principale menace qui pèse sur l’Europe et les Etats-Unis : «ce mouvement de remise en cause est conduit principalement par la Russie (… ) Sous la présidence de Poutine, la Russie s’emploie, avec tous les instruments à sa disposition, à affaiblir le projet européen, à tester les failles des nations occidentales et à revenir à une politiques des sphères d’influence ». Il a mis en garde contre les cyber-attaques russes dont il pense qu’elles peuvent affecter les élections en 2017 en Europe. : » alors que de nombreux pays doivent organiser cette année des élections, il faut s’attendre à de nouvelles tentatives de la Russie pour interférer dans le processus démocratique. Cela se reproduira, je vous l’assure. Et à nouveau l’objectif est clair : provoquer l’effondrement de l’ordre libéral international ». Si les responsables russes nient, une telle éventualité, elle est néanmoins très prise au sérieux : des menaces hybrides , visant notamment à attaquer infrastructures critiques, inquiètent

Trump est là, il faut s’y faire ? Non bien sûr ! mais construire une réplique intelligente, concrète. Nous sommes face à une page blanche et nous ne devons pas avoir la naïveté de croit qu’il va changer sous la contrainte de l’exercice du pouvoir et des réalités. Il ne l’a pas fait depuis son élection il y a trois mois, bien plus il ne l’a pas fait depuis le début des primaires. Il n’a pas bougé d’un millimètre. Il a exclu toute concession, à tout y compris à la réalité elle-même. Le phénomène Trump nous invite à bien réfléchir sur nos populismes sous peine de connaitre semblable mésaventure. Les publications (livres et articles) sur qu’est-ce que le populisme se multiplient. L’analyse est là, mais reste insuffisante si l’on ne porte pas la réplique, et pour cela il faut savoir déconstruire le populisme. Une des dernières réussites en la matière est celle de Vincent De Coorebyter qui dans le Soir du 21 et 22 janvier (« Quintessence du populisme ») démonte bien les contradictions du discours populiste , sa pratique et jusqu’où il peut fonctionner pour Trump. (cf. pour en savoir plus).Trump a jeté du sel sur les plaies de l’UE, des plaies qui existaient avant son arrivée, il faut le reconnaître et l’UE est perplexe face à cette grande page blanche. Les leaders européens, sans être absents, nous venons de le voir, ont assuré un service minimum dans les médias , il faut l’admettre également . Cette discrétion relative peut se comprendre, il faut encore attendre  face à cette grande page blanche et préférer la vigilance extrême, la perspicacité et la forte unité de tous les instants dans l’attente. Soyons attentifs au fait que certains leaders européens, et pas les moindres, ont mis les fils rouges à ne pas franchir.

Dans la ligne du discours de Joe Biden on ne peut passer sous silence » l’hommage d’un étranger », comme il s’est désigné lui-même , celui de Obama : redonner du sens à l’Europe , hommage à « une des plus grandes réalisations politiques (…) N’oubliez pas qui vous êtes : vous êtes les héritiers d’un combat pour la liberté (…) L’Europe est du bon côté de l’histoire, guidée par à la fois des intérêts et des valeurs, elle incarne des principes qui rassemblent des gens plutôt qu’ils ne les divisent . (cf « Pour en savoir plus »l’article publié par Eulogos N°173 du 28.04.2016). Décidément Monsieur Trump nous ne vous aimons pas. L’Europe ne vous aime pas.

Henri-Pierre Legros

Pour savoir plus

Institut Jacques Delors .Trump : un risque et une opportunité http://www.institutdelors.eu/media/eutrump-ca-ijd-jan17-eng.pdf?pdf=ok

Le Figaro :l’Allemagne a-t-elle tourné le dos à sa politique d’accueil https://www.google.be/search?hl=fr-BE&source=hp&biw=&bih=&q=allemagne+tourn%C3%A9+le+dos+%C3%A0+sa+politique+d%27accueil&gbv=2&oq=allemagne+tourn%C3%A9+le+dos+%C3%A0+sa+politique+d%27accueil&gs_l=heirloom-hp.12…328.31889.0.35517.50.17.0.33.2.0.125.1703.11j6.17.0….0…1ac.1.34.heirloom-hp..34.16.1498.H_efT4Hy4jM

Telos. Gilles Andreani :Trump et la politique étrangère américaine http://www.telos-eu.com/fr/globalisation/politique-internationale/trump-et-la-politique-etrangere-americaine.html

Euractiv : Attali « l’Europe est une première puissance mondiale qui s’ignore ». https://www.euractiv.fr/section/l-europe-dans-le-monde/interview/attali-europe-is-worlds-biggest-power-but-does-not-recognise-it/

Vincent de Coorebyter (le Cesep, le 22 janvier 2017)Populisme : un mot à double sens. https://www.cesep.be/index.php/72-publications/analyses/enjeux-de-societe/241-populisme-un-mot-a-double-sens

Le vice président américain Joe Biden devant le Parlement européen http://www.eu-logos.org/eu-logos_nea-say.php?idr=4&idnl=1538&nea=87&lang=fra&lst=0

Redonner du sens à l’Europe : hommage d’un étranger (OBAMA). Une des plus grandes réalisations politiques http://www.eu-logos.org/eu-logos_nea-say.php?idr=4&idnl=3821&nea=178&lang=fra&lst=0

 

 

 

Adeline Silva Pereira

Après avoir effectué la deuxième année du master Sécurité Globale analyste politique trilingue à l'Université de Bordeaux, j'effectue un stage au sein d'EU Logos afin de pouvoir mettre en pratique mes compétences d'analyste concernant l'actualité européenne sur la défense, la sécurité et plus largement la coopération judiciaire et policière.

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