Le défi migratoire est un sujet inévitable à traiter pour l’Union européenne (UE). Cette dernière n’en est pas à ses débuts en matière de gestion des migrations et des frontières.…
Les chefs d’État et de gouvernement se sont réunis pour une réunion au Conseil européen dans la Section '' Justice et affaires intérieures '' le jeudi 6 juin 2017 ainsi que le vendredi 7 juin 2017 dans le cadre des questions relatives à la justice et aux affaires intérieures. La réunion du jeudi 6 concernait trois axes : le domaine des preuves électroniques, la conservation des données et la numérisation de la coopération judiciaire au sein de l'Union européenne (UE). La réunion du vendredi 7 traitait des problématiques relatives à : la migration, l'asile et à la sécurité intérieure. Il s'agira ici de se concentrer sur la deuxième réunion et donc sur les thèmes traités dans le cadre de la justice afin de rentrer dans le portefeuille relatif à la ''Coopération judiciaire et policière européenne''.
« Je suis en procédure Dublin, qu’est-ce que cela signifie ? »[1] entend-on souvent dire parmi les demandeurs d’Asile en Europe. L’immigration est devenue une problématique importante au sein de l’Union européenne qui…
Le 12 novembre, les chefs d’État et de gouvernement de l’Union Africaine et de l’Union européenne, ainsi que les représentants de ces institutions, se sont réunis à La Valette (Malte) pour débattre de l’enjeu de la question migratoire et des routes empruntées par les africains pour venir en Europe. Une question migratoire où européens et africains ont clairement affiché des positions antagonistes. Chronique d’un échec annoncé.(suite…)
“By having a good migration and asylum policy, by working together and showing solidarity at EU level, and by using well the EU funds available to support member states, I am sure we will succeed in reaching an inclusive society also for the asylum seekers that are looking for our protection,” Commissioner for Employment and Social Affairs, Marianne Thyssen. (suite…)
Le 5 octobre 2015, le président turc Recep Tayyip Erdoğan a rencontré le Président du Conseil européen, Donald Tusk, le Président de la Commission, Jean-Claude Juncker et le Président du Parlement européen, Martin Schultz. « La Turquie fait partie de la solution » à la crise des réfugié, affirmait au même moment un responsable bruxellois. La Turquie ne serait-elle pas plutôt la seule solution dont dispose actuellement l’Union, pour que chacun des gouvernements des 28 États membres n’ait pas à faire des concessions courageuses contre les franges populistes xénophobes de son électorat ? Les négociations qui ont eu lieu ont, en effet, pour but de contenir les réfugiés en Turquie. En échange, l’Union a accepté de remettre sur la table plusieurs promesses anciennes : un accord d’exemption de visa de court séjour pour les citoyens turcs, l’inscription de la Turquie sur la liste des « pays d’origine présumés comme sûrs », et plus largement, l’adhésion de cet État à l’Union européenne. S’y sont ajoutés, à la demande la Turquie, la création d’une zone de sécurité et d’exclusion aérienne à la frontière turco-syrienne, et la condamnation ferme par l’Occident des activités militaires russes en Syrie. Des éléments de négociation disparates qui laissent une désagréable impression de transactions de marchands de tapis. Sans compter qu’il s’agit d’une énième réponse partielle et de court terme à une situation politique et militaire désastreuse au Moyen-Orient, que l’Europe se refuse à affronter. L’Union est-elle à ce point en position de faiblesse à l’intérieur de ses propres frontières qu’elle est prête à toutes les concessions avec un « partenaire stratégique » dont on connaît les « imperfections » de longue date ? L’Union européenne vendrait-elle son âme au Diable ?(suite…)